2-Mondialisation

La mondialisation chamboule la donne

Les biens, les personnes et les capitaux s’échangent toujours plus nombreux toujours plus facilement. Outre les avantages qui en résultent, les épidémies (coronavirus), les parasites, les insectes (frelon asiatique) n’ont plus de frontières. Autant de faits de société qui marquent profondément notre époque.
Les équilibres géopolitiques sont également chamboulés ; la Russie poursuit sa quête d’un accès aux mers chaudes et annexe la Crimée, l’OTAN est frappé d’obsolescence alors que le jeu de la Turquie est de plus en plus trouble et inquiétant.

La géopolitique des États en pleine mutation

Les alliances bougent, les équilibres internationaux se cherchent. Le monde ne se divise plus entre l’est et l’ouest, l’Asie, et la Chine en particulier, prend de plus en plus de place sur l’échiquier international. Les conflits locaux se multiplient (Lybie, Syrie, Yémen…), les influences se recomposent (Turquie).
Les équilibres nationaux sont mis à mal par la contestation de plus en plus violente (gilets jaunes, Algérie…). J’entends craquer les équilibres mondiaux et nationaux. Et vous?

Surpopulation

Dopée certainement par la population galopante de la terre, la mondialisation chamboule les relations internationales comme les équilibres nationaux ; même la Corée du nord discute avec les USA.
La porosité des frontières aux personnes, biens et capitaux, a pour conséquence un brassage des cultures générateur de tensions parfois à la source d’un repli sur soi (communitarisme) dangereux pour l’avenir. Il faut aussi souligner que le pire et le meilleur sont bien souvent intimement liès.

Brassage des cultures

La mondialisation c’est aussi le brassage des cultures qui est un bienfait en ce qu’il permet de s’enrichir d’expériences, de savoir-faire et de philosophies différentes. C’est aussi le pire en ce qu’il dilue les cultures locales. A Montpellier, par exemple, les montpelliérains de souche deviennent minoritaires, leur culture se dissout dans une sorte de confiture culturelle ; ils perdent leur identité. Comment s’y adapter.

Est-ce grave? Comment s’y adapter?

L’Europe est à la traine

Les traités issus de la guerre froide deviennent obsolètes et certains traités sont remis en cause (OTAN1 par ex.). Dans ce domaine l’Europe a bien du mal à construire une politique extérieure et de sécurité commune (PESC2) sans laquelle elle reste un petit poucet de la diplomatie internationale.

Porosité des frontières

Enfin, si les produits importés des pays à bas coûts salariaux nous permettent une vie plus facile, de nombreux dangers nous guettent en retour. Cette porosité des frontières est la source de crispations identitaires ( ex : mur Mexique/USA) et à des migrations incontrôlées.

La fin de la guerre froide

Par ailleurs, la fin de la guerre froide a changé la donne économique mondiale, au choc de 2 cultures économiques (communisme vs capitalisme) a succédé un libéralisme triomphant laissant la porte ouverte à tous les excès (subprime, dettes étatiques, profit à tout prix …).
La fin de la guerre froide a sonné un peu le début de la mondialisation

Faut-il freiner la mondialisation ?

 

1 OTAN Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

2 Politique Extérieure et de Sécurité Commune

3 réponses à 2-Mondialisation

  1. Alain MOREAU dit :

    La vie sur notre planète s’est toujours réinventée après les extinctions de masse qui ont vues disparaître les Trilobites, les Dinosaures… Quelques millions d’années et la vie repart de plus belle. Il en sera de même quand l’Homme disparaîtra. Il ne s’agit donc pas de  »sauver la planète » comme on l’entend souvent mais de sauver l’humanité.
    Son drame : la surpopulation qui conduit à la destruction des milieux naturels accouplée à un système capitaliste qui ne connait que la croissance et pour lequel l’augmentation de la population est un gage de croissance.
    Que faire ? Rompre avec les politiques natalistes en vigueur de beaucoup de pays ; favoriser l’émigration des populations des zones surpeuplées vers les pays en déficit démographique ; inventer un système économique qui remplacerait le  »toujours plus » par le  »c’est assez pour vivre heureux ».
    Je suis très pessimiste sur la concrétisation de ces idées. Quand l’humanité disparaîtra pour n’avoir pas su orienter son destin vers le partage et la solidarité, alors une autre vie reprendra ses droits qui ne sera pas moins belle que celle qui subsiste encore dans quelques endroits de la planète.

  2. jean-Claude RUSSIER dit :

    Merci Alain pour ce commentaire que je trouve très pertinent. Cependant j’ai des doutes sur la faisabilité de « favoriser l’émigration des populations des zones surpeuplées vers les pays en déficit démographique » pour des raisons à la fois économico-géographique (le peuplement du sahara par exemple me semble difficile) et culturelles et cultuelles.
    Amitiés JC

  3. Alain MOREAU dit :

    Moi aussi et c’est cela qui me conduit à écrire que je suis très pessimiste.

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