De qui se moque-t-on ?
Tout a commencé avec l’affaire des masques : le discours du gouvernement pour cacher son incurie était que le masque était inutile (mais c’est bien sur).
L’affaire continue avec la gréve dans les raffineries : le discours du gouvernement est qu’il n’y a pas de pénurie de carburant, mais des difficultés d’approvisionnement, seules 30% des stations sont touchées. Cependant, il n’y a plus une goutte d’essence à 150 km à la ronde des Saintes Maries de la Mer.
Les ministres concernés sont aux abonnés absents, les médias reprennent servilement le discours gouvernemental, le malaise s’aggrave.
Je sens que les gouvernements successifs me prennent pour un imbécile et je n’aime pas cela, mais pas du tout. Cacher son incapacité à régler un problème par des discours lénifiants démentis par la réalité du terrain est une idée exécrable.
J’attends du gouvernement qu’il gouverne avec détermination dans la clarté de son action, nous en sommes loin.
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Réformer les us et coutumes des cabinets
Plus le temps passe et plus l’envie de renverser la table augmente. Les cabinets (ministériels comme industriels) ont une réflexion hors sol, sans rapport avec la réalité du terrain. Ils jouent un jeu qui leur est propre, bien loin des préoccupations du terrain, l’énarchie doit se réformer.
Dans ces conditions, il ne serait pas surprenant que les gilets jaunes apparaissent à nouveau, leur rang étant grossis de nombreux autres mécontents.
Je ne serais pas étonné que les prochaines élections nous réservent des surprises. Personnellement, j’y contribuerai.
Tu aurais pu aussi citer l’énorme regret de ne pas avoir conservé l’acquis du pays dans le nucléaire et aussi dans toutes sortes d’industries. La démocratie telle que pratiquée en France génère des distorsions liées aux conquêtes individuelles de part de pouvoir, ou simplement au partage du fromage. Alors la vision d’avenir et la clairvoyance en matière de risques passent après.
Les épisodes type « gilets jaunes » ont une limite dans l’expression des libertés qui risque d’être compromise en cas d’excès; à la frontière espagnole, on lisait en français « où il n’y a pas d’ordre, il n’y a pas de liberté », avec une poignée de faisceaux…
j’y contribuerai aussi personnellement
Amicalement
Jean
Pour moi c’est une manifestation de plus que notre pays est ruiné par les Énarques et qu’ils devront passer la main.
C’est une conséquence logique de leur formation de présentateurs et non de décideurs.
De plus ils apparaissent de plus en plus privilégier leurs intérêts personnels et leur réélection.
Un gouvernement qui annonce une prochaine pénurie souvent l’aggrave. Il lui faut indiquer en parallèle des solutions. Mais l’incertitude des solutions annoncées crée un probable louvoiement.