Neuroplanète – distanciel : attention danger

Neuroplanète

Nous avons assisté à Neuroplanète, l’événement dédié au cerveau et aux neurosciences, organisé par Le Point avec la ville de Nice les 10 et 11 mars 2023. Ces 2 jours ont été émaillés de conférences exceptionnelles, malheureusement entachées par l’abus du distanciel. Il reste que nous avons fait 600 km pour assister bien souvent à des visioconférences. Tant qu’à faire, autant aller au bout et nous livrer les conférences sur notre poste de télé, confortablement installés à notre domicile.

Danger n°1 : Rompre le lien

Le premier conférencier (« Mens sana in corpore sano ») insiste sur l’impérieuse nécessité de faire lien avec son environnement ; la nature, le sport, les autres. Ces vérités nous sont proposées en visioconférence, pour faire lien avec son auditoire, il y a mieux, d’autant que le conférencier est confortablement installé à son bureau, son mug de thé au lait à la main.
Nous nous sommes donc déplacés sur une longue distance pour voir un « ponte » nous faire l’aumône de son propos en visioconférence. Nous ne nous sommes pas sentis respectés bien que l’intervention ait été brillante sur le fond.

Danger n°2 : l’incohérence

Plus fort encore, la co-conférencière (en présentiel) insiste lourdement sur l’incohérence ambiante qui peut être synthétisé par la formule : « faites ce que je dis et pas ce que je fais ».
Nous venons d’assister à un très bel exemple : soyez en lien avec votre entourage alors qu’il ne fait pas l’objet de soins attentifs.
La visioconférence, si elle présente de nombreux avantages, comporte des pièges relatifs surtout à l’attitude et au comportement des intervenants. La dimension humaine est trop facilement oubliée au profit de la dimension technique.

Danger n°3 : la Qualité technique

Enfin, la qualité technique doit être irréprochable, que ce soit la lumière comme le son. Malheureusement, le son n’a pas toujours été à la hauteur de l’évènement au cours des autres visioconférences. Il était alors difficile de comprendre tous les intervenants d’autant que certains parlaient vite. (participer à une visioconférence semble donc nécessiter un minimum d’apprentissage)

Et pourtant, la perfection est possible ; l’intervention de Matthieu RICARD (moine bouddhiste) depuis le Népal a été techniquement impeccable, au service d’un discours remarquable.

 

Distanciel : la perfection est de rigueur

Vivre avec son temps ne signifie pas abandonner son esprit critique.
Le distanciel est un progrès formidable, mais c’est un faux ami.

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Une réponse à Neuroplanète – distanciel : attention danger

  1. Jean-Michel MARINO dit :

    Pour ce genre d’évènement, on aurait pu avoir recours à des conférences enregistrées, avec un simple dialogue audio si le distanciel devait paraître incertain.

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